Jeunesse et Montagne
Rue Cornélie-Gémond
Jeunesse et Montagne est mise en place le 2 août 1940 à la demande du général d’aviation Jean d’Harcourt, Secrétaire général à la Famille et à la Jeunesse, dans le but de regrouper les engagés volontaires de l’armée de l’air. Ici, les buts ne sont pas militaires mais éducatifs. Quelques conditions d’admission : «4° être citoyen français, né de parents français. 8° ne pas appartenir à la race juive». C’est donc bien le cadre de la «Révolution nationale» qui est appliqué. Le but est de «compléter la formation physique, morale et civique d’une sélection de jeunes Français de 18 à 22 ans volontaires pour accomplir à la rude École de la Montagne un stage de 8 à 12 mois». Si, à titre individuel, des anciens de Jeunesse et Montagne ont rejoint la Résistance et principalement les maquis, il ne fait aucun doute que l’institution elle-même n’a pas, avec armes et bagages, basculé dans la clandestinité. Le 31 janvier 1944, à la demande des Allemands et pour des raisons de stratégie militaire, l’institution est dissoute.