Répression
À Grenoble, comme ailleurs, les autorités locales appliquent une politique de répression vis-à -vis de ceux que le régime de Vichy considère comme « l’anti-France » : Juifs, étrangers, communistes, francs-maçons… Dès la fin 1940, des indésirables politiques sont internés à Fort-Barraux. La collaboration avec le IIIe Reich conduit à l’organisation d’une première rafle dans la ville et en Isère le 26 août 1942 et à la déportation de près de cent Juifs étrangers. Interrompues à Grenoble pendant le temps de l’occupation italienne, ces arrestations s’amplifient avec l’arrivée de l’occupant allemand en septembre 1943. Avec cette présence nazie, s’engage aussi une véritable traque de la Résistance qui aboutit notamment à la répression de la manifestation patriotique du 11 novembre 1943 ou quelques jours plus tard à la « Saint-Barthélemy grenobloise ». Des collaborateurs français appartenant pour nombre d’entre eux à la Milice prennent une part active à ces actions.
- [1] JEN (Jeunes de l'Europe nouvelle)
- [2] Groupe Collaboration et LVF (Légion des volontaires français contre le bolchevisme)
- [3] Mouvement franciste
- [4] PPF (Parti populaire français)
- [5] Synagogue
- [6] Caserne Bizanet
- [7] ​Hôtel Suisse & Bordeaux
- [8] Place Pasteur
- [9] Place Vaucanson
- [10] Place Saint-André
- [11] «Saint-Barthélemy grenobloise»
- [12] Roger Guigue
- [13] ​Georges Duron
- [14] Jean Pain
- [15] Jacques Girard
- [16] Henri Butterlin
- [17] Joseph Bernard
- [18] Alphonse Audinos
- [19] Gaston Valois et Suzanne Ferrandini
- [20] Jean Bistesi
- [21] Maurice Taccola
- [22] Henri Arbassier
- [23] Jean Perrot et Jean Fouletier
- [24] Rue de Strasbourg
- [25] ​Rue de Palanka
- [26] 9, Grand'Rue
- [27] Villa de la rue Henri-Ding
- [28] Charnier du polygone
Localiser les repères sur la carte
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